L’Union européenne : à rebours de l’histoire

Il est des questions qui taraudent les Français mais dont fort peu de sources médiatiques savent apporter une réponse convaincante… Comment notre pays a-t-il pu, en presque quarante ans, s’embourber dans le manque de compétitivité et le chômage, laissé fermer ses usines, démanteler ses fleurons industriels, péricliter ses services publics et exploser sa dette ? Le film Au Nom de l’Europe narre avec une cohérence et une précision implacables le récit d’une chute : celle de la puissance française, sous contrainte européenne.

Il n’est jamais trop tard pour une séance de rattrapage ! Pour ceux qui, comme Voix de l’Hexagone, sont passés à côté du film de Camille Adam Au Nom de l’Europe, sorti il y a bientôt un an, la découverte de cette enquête impeccablement présentée et sourcée est toujours possible – et ce gratuitement – grâce à la plateforme Youtube. Ancien avocat au barreau de Paris, Camille Adam a décidé de raccrocher la robe noire pour se consacrer entièrement à la réalisation et la production de documentaires. Avec désormais plus d’un demi-million de visionnages, son premier travail, Au Nom de l’Europe, se présente comme le contre-récit d’une construction européenne habilement portée par les mantras rassurants de la classe politique et médiatique. Ni de France plus forte dans l’Europe, ni d’Europe sociale, ni de croissance garantie par le libre-échange, encore moins de rempart contre la mondialisation… Ce qui ressort des témoignages recueillis (économistes, spécialistes de l’Europe, hommes politiques, chercheurs…), de l’examen des textes (traités, règlements et directives, jurisprudence…) et des statistiques économiques conduit à un bilan de la construction européenne sans complaisance, à des années lumières du narratif convenu.

Les textes européens : une « contre-Constitution libérale »

D’une durée totale de trois heures, le film ne s’attarde…

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Auteur: Pierre-Henri Paulet