Aujourd’hui encore, mardi 13 octobre, nous étions nombreuses et nombreux à manifester et à nous réunir partout en France, comme nous sommes nombreux·ses à interpeller nos sénateurs et sénatrices par mail.
Nous étions nombreux et nombreuses à crier notre refus de la LPPR, qui promet d’accroître les inégalités dans l’enseignement supérieur, d’aggraver la précarité, de renforcer les inégalités de genre et les autres dominations structurelles, de mettre l’existence même de notre service public en péril et de détruire les conditions dont nous avons besoin pour produire de la science.
Nous sommes là, malgré une rentrée catastrophique, nous sommes là ! Malgré le fait qu’en ce 13 octobre nous sommes déjà épuisé·es, nous sommes là, et nous souhaitons être entendu·es ! Nous avons accueilli des milliers d’étudiant·es supplémentaires sans recrutements et sans financements. Les universités s’arrachent des licences Zoom au lieu de créer des postes pérennes d’enseignant·es-chercheur·ses et de BIATSS.
La LPPR n’est pas aujourd’hui ce qu’elle aurait été sans notre mobilisation. Des éléments que nous dénoncions ont été sortis du projet de loi. Les mobilisations des précaires ont imposé l’inscription de la mensualisation des vacataires dans la loi. Ce n’est pas assez : nous voulons la fin des vacations, des créations massives de postes et des moyens pérennes.
Une chose est sûre, l’organisation collective et la lutte paient ! Par la lutte, nous avons reformé de puissants collectifs. On est là et on veut le retrait de la loi !
Aujourd’hui, à Paris, nous avons marché de Jussieu au ministère, en passant près du Sénat !
Un peu plus tôt dans la journée, les jeunes chercheur·ses de l’institut Pasteur ont jeté leurs blouses de colère.
A Montpellier, travailleur·ses de l’ESR et étudiant·es se sont rassemblé·es place de la Comédie. Des rassemblements ont également…
Auteur: Gilles Martinet
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