Nous retranscrivons ci-dessous une version adaptée de notre intervention :
Bonjour à toutes et tous,
Je vais intervenir au nom du Collectif Palestine Vaincra et je voudrais remercier Extinction Rebellion pour son invitation à cette initiative. Tout d’abord, je voudrais revenir sur la situation en Palestine occupée et souligner une nouvelle fois que le peuple palestinien fait face à une colonisation de peuplement depuis 75 ans. C’est-à-dire un type distinct de colonialisme qui fonctionne par le remplacement des populations autochtones par une société de colons qui, au fil du temps, développe sa propre identité et sa propre souveraineté. C’est le cas en Palestine occupée, mais aussi aux États-Unis d’Amérique, au Canada, en Australie ou encore en Algérie, avant que la résistance du peuple algérien arrive à vaincre le colonialisme français.
Ce qu’il est important de comprendre également, c’est que le colonialisme est fondamentalement, principiellement, écocide dans sa nature, car il a comme principaux objectifs d’exploiter et de piller la nature. En ce sens, les luttes contre le colonialisme sont des luttes pour la terre et sa sauvegarde. C’est pour cela qu’il est fondamental de comprendre que les luttes écologistes et anticolonialistes ont une communauté d’objectifs. Dès le début de la colonisation sioniste de la Palestine, les forces coloniales ont volé les terres les plus fertiles, détourné les principales ressources en eau, importé des plantes et des semences exogènes à la Palestine, etc. En mai 1948, les arbres indigènes (comme les chênes et les caroubes) et les cultures agricoles (olives, figues et amandes) étaient systématiquement déracinés et remplacés par des pins européens qui ont nui à la biodiversité et à l’environnement local.
L’occupation de la Cisjordanie et de Gaza en 1967 a ouvert des possibilités aux industries israéliennes. Nombre des plus grandes entreprises polluantes ont…
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Auteur: IAATA