Propriété de la ville de Lyon, située dans le 1er arrondissement sur les pentes de la Croix-Rousse l’ancienne École nationale des Beaux-Arts est l’objet depuis plusieurs années maintenant d’un ensemble réflexions et de concertations entre plusieurs collectifs d’habitants et d’artistes du quartier. Ceux-ci revendiquant la légitimité d’une proposition local comme solution à la reconversion du bâtiment pour en faire un « lieu d’expérimentation de l’autonomie à travers une écologie social radical et ses communs. »
Construite à partir de 1953 par l’architecte Paul Bellemain, massive, un poil austère, mais pas sans majesté avec ses trois rangées de fenêtres et sa partie centrale vitrée, l’ancienne Ecole, rue Neyret, dans le 1er arrondissement de Lyon, domine l’amphithéâtre des Trois Gaules.
Après le déménagement de l’ENSBA (École Nationale Supérieure des Beaux-Arts) aux Subsistances en 2007, le bâtiment n’est occupé que partiellement par le Service Archéologique de la Ville de Lyon et par les réserves de l’Opéra National de Lyon.
Un projet de démolition, puis un projet de vente au Crédit Agricole, avaient mobilisé les habitantes et les habitants souhaitant conserver le lieu. C’est grâce à cette mobilisation que le site n’a pas été vendu au privé.
Première assemblée de la commune libre de la Croix-Rousse dimanche 20 septembre 2015, réunissant entre 300 et 400 personnes.
« Autonomie politique déclarée, liberté d’afficher sur les murs, transformation de l’église du bon pasteur en maison du peuple, une école alternative dans le collège Truffaut, une coopérative culturelle dans les anciens locaux de l’école des Beaux-Arts… » Autant d’idées et de projets plébiscités par l’assemblée. Le progrès 22 septembre 2015
L’Université désintégrée… ,… !?.
En septembre 2020, l’annonce par voie de presse de l’installation d’une université de la mutation écologique dans le bâtiment avait mis le feu au poudre. La méthode rappelait les pratiques peu démocratiques de la précédente mandature. Il n’est pas inutile de préciser que EELV, à la tête de la ville depuis juin 2020, faisait déjà partie dès 2001 de la coalition de gauche, qui était représentée jusqu’ici par Gérard Collomb.
En réponse à ce qu’ils considèrent déjà comme un nouveau départ pour 6 années de « mauvaises bouffonneries politiques », quelques artistes installés depuis de nombreuses années sur les pentes de la Croix-Rousse écrivent une longue lettre ouverte, gentiment irrévérencieuse, un peu cynique, avec…
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Auteur: lundimatin