Macron : champion du blabla

Le One Planet Summit à Paris lance le ballet des sommets pour le climat et la biodiversité de 2021, dont les plus importants ont lieu en septembre à Marseille (le Congrès mondial de la Nature) et cet automne à Kunming en Chine (la COP 15 biodiversité). Ce dernier sera peut-être à la biodiversité ce que la COP 21 à Paris était à la diplomatie climat, et devrait aboutir sur un accord international, en se basant sur les travaux de l’IPBES (l’équivalent du GIEC pour la biodiversité). Un objectif de 30% d’aires protégées est annoncé. La France, qui n’en est pas loin, déclare déjà vouloir atteindre cet objectif en 2022 (avec 10% en protection forte). Un plan national d’action a été présenté par le gouvernement dans la foulée du One Planet Summit.

Pourtant, lors de ce rendez-vous diplomatique, plusieurs observateurs, dont Greta Thunberg, ont dénoncé un enfumage. Dans un tweet, l’activiste suédoise n’y voit que du « blabla ».

La volonté affichée d’atteindre 30% d’aires protégées n’est-elle pourtant pas une avancée? Le Média pose la question au Syndicat National de l’Environnement – FSU, qui intervient notamment dans les parcs nationaux et qui pointe du doigt le désinvestissement de l’Etat (voir à ce sujet le reportage du Média : https://www.lemediatv.fr/emissions/etat-durgence/les-parcs-nationaux-condamnes-a-mort-TfTYlge8QtmWtIPvo7CWVw ).
Selon ces spécialistes de la protection de l’environnement, derrière la stratégie nationale des aires protégées il y a surtout un plan de communication. Même son de cloche du côté de l’ONG Greenpeace, aussi contactée par Le Média, qui fustige dans un communiqué un sommet inutile et des « annonces en trompe l’oeil ». 

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Auteur: Le Média