Macron chez Brut : un président en plein déni de réalité

Mais quelle mouche a piqué le président ? En acceptant d’être interviewé ce vendredi 4 décembre par trois journalistes du média en ligne Brut (Thomas Snégaroff, Yagmur Cengiz et Rémy Buisine), Emmanuel Macron avait un projet. Il voulait s’adresser à une jeunesse qu’il soupçonne à raison de ne pas être très fan de sa politique. Passage en revue des thèmes abordés ce soir.

Violences policières : plus d’images, plus de problèmes

Emmanuel Macron avait annoncé la couleur sur twitter. Les images du lynchage de Michel Zecler par plusieurs policiers l’avaient choqué. Pas les faits, les images. La nuance est importante.  Mais c’est déjà ça, après les avoir niées durant le mouvement des gilets Jaunes, le président reconnaît l’existence de violences policières. Qu’il semble loin, ce 9 mars 2019, quand le même homme déclarait que ces mots étaient « inacceptables dans un État de droit »…

Alors ? On fait quoi ? Remplacement de l’IGPN par une instance indépendante, suppression du LBD, abolition des milices violentes… ? Certainement pas ! Macron se retranche derrière « la justice » qui doit « faire son travail » (ben tiens !) Quelques missions parlementaires et autres opérations de com’ feront l’affaire. Avec un numéro vert contre la discrimination pour faire bonne mesure. Il viendra s’ajouter aux numéros déjà existants en cas de violences faites aux femmes, d’attaque terroriste ou d’addiction au cannabis…

Écologie : il ne fallait pas croire aux promesses

Si le président s’indigne des critiques visant la police, allant jusqu’à nier l’évidence, il se déchaîne contre des manifestants « fous », « ensauvagés », « contaminés par un discours militant » (on frise la criminalité). La France n’est pas un État autoritaire : la preuve, c’est pire ailleurs – en Chine ou en Turquie, par exemple. Idem sur l’écologie : si Jupiter aime faire la…

Auteur: Le Poing
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