Le soir du 23 juillet, interviewé sur les antennes de France Télévisions, Emmanuel Macron s’est, une nouvelle fois, refusé à reconnaître la victoire du NFP aux élections législatives et a balayé d’un revers de main l’idée de nommer Lucie Castets à Matignon.
Dans un énième déni de démocratie, il a réitéré son souhait d’imposer une coalition large dont son ex-majorité serait le pivot. Il a cité en exemple la réélection de Yaël Braun-Pivet à la présidence de l’Assemblée nationale le 18 juillet.
Celle-ci a pourtant été obtenue sur le fil grâce au soutien des députés de la Droite républicaine et au mépris du principe de séparation des pouvoirs. Les ministres élu·es député·es ont pris part au vote et permis de le faire basculer en faveur de Yaël Braun-Pivet, candidate d’un parti pourtant sorti perdant des élections.
Cette élection fait d’ailleurs l’objet d’un recours auprès du Conseil constitutionnel. Sa fragilité a été illustrée dès les jours suivants : le parti présidentiel se retrouvant en minorité au sein du bureau de l’Assemblée nationale, et échouant à obtenir la présidence de la Commission des finances et le poste de rapporteur général du budget, des postes clés pour l’adoption de la prochaine loi de finances.
Il est temps qu’Emmanuel Macron cesse de brutaliser la démocratie. Les manœuvres et le déni doivent cesser. C’est sur la base du programme du NFP qu’une majorité de député·es a été élue à l’Assemblée nationale. La mise en application de ce programme, qui vise à répondre aux urgences sociales et écologiques, est la seule porte de sortie par le haut dans cette crise politique et institutionnelle. Pour ce faire, Emmanuel Macron doit nommer Lucie Castets à Matignon. Dans une lettre ouverte à Emmanuel Macron publiée le 11 juillet, nous enjoignions le président à « Cesser de brutaliser la démocratie ! » Nous réitérons cet appel.
Attac s’est…
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Auteur: Attac France