Après le succès du Rassemblement national, Macron a décidé de dissoudre l’Assemblée nationale. Que se cache-t-il derrière cette décision surprise et l’annonce de législatives dans trois semaines ? Une tambouille politicienne minable, ou bien la tentative de sortir d’une instabilité politique qui aurait fini par être gênante pour la grande bourgeoisie ? Bien malin qui peut le dire.
Quoi qu’il en soit, Macron nous redonne la parole, eh bien prenons-la pour mettre en avant nos préoccupations de travailleuses et de travailleurs ! C’est ce que feront les candidats de Lutte ouvrière, qui seront largement présents dans ces législatives.
La première de nos revendications concerne notre pouvoir d’achat. Il dégringole avec la flambée des prix. Il dégringole quand on tombe malade ou que l’on se retrouve en invalidité, quand on se retrouve licencié et forcé de reprendre un emploi plus mal payé ou encore quand on part à la retraite.
Ces reculs sont révoltants comparés aux 200 milliards d’euros de la fortune d’un Bernard Arnault, aux 18 millions d’euros encaissés chaque jour par les actionnaires de Stellantis et aux 100 000 € quotidiens touchés par son PDG, Tavares. Il n’y a aucune raison que ceux qui travaillent et font fonctionner la société voient leur vie se dégrader quand les parasites et les spéculateurs se gavent.
Exiger un salaire, une pension d’invalidité ou de retraite qui augmente en même temps que tous les prix, c’est-à-dire leur indexation, est un minimum. Exiger l’annulation des reculs imposés sur la retraite ou le chômage est un minimum.
Vivre sans avoir la peur au ventre, c’est aussi refuser d’être poussé vers une troisième guerre mondiale. À quoi servira le droit de partir à la retraite à 62 ans si l’on meurt à 30 dans une nouvelle guerre ? À quoi servira un salaire indexé sur l’inflation si l’on se retrouve sous les bombes ? Il faut refuser de marcher dans des guerres…
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