Amina Mohammed numéro 2 de l'ONU au côté diu SG, Antonio Guterres

« Madame SG », la campagne pour « une cheffe » de l’ONU

« Nous devons tous faire tout ce qui est en notre pouvoir pour que les femmes soient présentes à la table des négociations, que leur voix soit entendue et que leur contribution soit valorisée », a déclaré Amina Mohammed, numéro 2 des Nations Unies. Photo ©Nations Unies

Le 24 juin met à l’honneur les femmes diplomates, qui sont de plus en plus nombreuses. Cependant, aucune n’a jamais accédé à l’une des fonctions les plus hautes et prestigieuses : SG, Secrétaire générale, cheffe des Nations Unies.

Non seulement sur les neuf personnes à la tête de l’Oganisation aucune n’a été une femme, mais à peine 4 en 79 ans ont eu l’opportunité de diriger l’Assemblée générale.

Cela pourrait bientôt changer : « Il est grand temps de prendre en compte, lors des prochains processus de sélection et de nomination, le fait regrettable qu’il n’y a jamais eu de femme Secrétaire général », peut-on lire dans le document préparatoire du Sommet de l’avenir qui se tiendra à New York en septembre. 

La pression pour une femme SG s’organise

Avec sa campagne « Madame SG », l’Organisation « GWL Voices » (Global women leaders) composée d’anciennes diplomates milite pour que davantage de femmes occupent des postes de haut niveau à l’ONU.

Il est « grand temps de mettre fin à cette tradition », déclare Flavia Bustreo, ancienne sous-directrice générale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), dans une interview accordée à UNRIC.  

Parmi les membres du GWL Voices figurent Cristina Gallach, ancienne Secrétaire générale adjointe à la communication de l’ONU, Helen Clark, ancienne directrice du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Irina Bokova, ancienne directrice de l’UNESCO, et Tarja Halonen, ancienne présidente de la Finlande. Sa directrice exécutive est María Fernanda Espinosa, l’une des quatre seules femmes à avoir été élue présidente de l’Assemblée générale.  –

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Auteur: onufrance