Main arrachée d’un gilet jaune, la justice siffle la gendarmerie

Pour Arié Alimi, la décision de la CIVI constitue « une véritable victoire alors que l’instruction n’est pas terminée ». Selon lui, la justice aurait dorénavant « conscience que la question des violences policières a pris une ampleur démocratique. On a de plus en plus d’instructions qui aboutissent, de poursuites à l’encontre de policiers et, maintenant, d’indemnisations ». Concernant Sébastien Maillet, l’enquête pénale est en effet en cours. Aucune date de clôture de l’instruction n’est avancée. Comme pour Jérôme Rodriguez, éborgné place de la Bastille, ou Gwendal Leroy, idem, à Rennes, et une dizaine d’autres. Quant au dossier IGGN de l’affaire Maillet, il comporte moultes expertises et auditions, dont certaines soulignent la dangerosité de la GLI-F4, et son caractère aléatoire.

Officiellement, les GLI-F4 ont été retirées de l’arsenal des gendarmes en 2020, pour être remplacées par les GM2L, censées être plus sûres. Côté police, les GLI-F4 ont été détruites à Limoges, au Centre logistique de la Police nationale. Des milliers, à 40 euros pièce. Selon de bonnes sources à l’Intérieur, quelques-unes auraient néanmoins été conservées, ici ou là, « à titre de démonstration », environ 1% du stock restant. Quant au centre d’entraînement de Saint-Astier, en Dordogne, plaque tournante du maintien de l’ordre chez les gendarmes, il aurait, lui, multiplié ces derniers mois les expertises sur leur remplaçante, les GM2L. Pour laisser entendre que celles-ci ne seraient pas si fiables. Indiscrétion recueillie par Blast ce samedi matin, alors qu’à Redon, un jeune tefeur de 22 ans a perdu la main, lors d’affrontements avec la gendarmerie (une enquête a été ouverte).

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Auteur: Blast info