« L’Union européenne et ses États membres sont des partenaires très importants pour les Nations Unies dans leur ensemble et pour le maintien de la paix en particulier, et ce à bien des égards. Avec l’UE, nous avons une coopération étroite, y compris sur le terrain. La plupart des États membres de l’UE fournissent des troupes ou des forces de police pour le maintien de la paix, et ils représentent une part très importante de la contribution financière au budget ordinaire de l’ONU ainsi qu’au maintien de la paix ».
Lors d’un point presse à Bruxelles, Jean-Pierre Lacroix, Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux opérations de paix, a donné une vue d’ensemble des opérations de maintien de la paix et des défis à relever.
« Le défi majeur : une communauté internationale divisée »
« Il existe aujourd’hui 11 opérations de maintien de la paix, différentes en termes de taille et de mandat », a expliqué Jean-Pierre Lacroix. « Certaines opérations surveillent un cessez-le-feu, comme à Chypre, tandis que d’autres ont un mandat plus large et des opérations plus importantes, par exemple en République centrafricaine (RCA) et au Sud-Soudan.
Le principal défi est que nous avons une communauté internationale divisée, des Etats membres divisés, un Conseil de sécurité divisé. L’espace dont disposent les Nations unies pour agir en faveur de la paix et de la sécurité dépend de l’appétit de nos États membres pour les réponses multilatérales aux crises. Si la concurrence l’emporte sur le désir d’apporter ces réponses multilatérales, il est évident que l’espace des Nations unies est limité. »
Le rôle du Conseil de sécurité dans le maintien de la paix
« Nous avons cette division et cette paralysie parmi les membres, y compris le Conseil de sécurité, mais cela ne signifie pas que le Conseil de sécurité est paralysé en permanence. Sinon, nos mandats ne seraient pas prolongés comme ils…
Auteur: benelux