L’engagement dans la désobéissance civile
Ingénieur de formation, Jean, 29 ans, travaillait auparavant dans l’éolien, au sein d’une petite coopérative à Toulouse. Il était également engagé dans l’association Picojoule, qui produit du biogaz. Il se consacre à présent majoritairement à la danse et à l’activisme.
Erwan a 27 ans. Arrivé à Toulouse pour écrire une thèse de physique des plasma, il a arrêté celle-ci pour se lancer dans le militantisme.
LR&LP : Comment êtes-vous arrivés dans le militantisme ?
J : Je suis arrivé dans le militantisme d’abord par des petits groupes au niveau de ma formation. À l’université, c’était pour porter de nouvelles pratiques, questionner notre avenir en tant qu’ingénieurs.
J’étais dans un cursus « énergie », où j’ai commencé à me rendre compte que c’était complexe de gérer ces thématiques-là, et qu’à priori on ne va pas dans le sens d’une décroissance de la consommation, ni dans le sens de la réduction des émissions de Co2.
Quand je suis entré en stage j’ai rencontré des gens, ça m’a changé par rapport à mes réseaux habituels. Je fais beaucoup de sport, et entre ingénieurs et sportifs on n’est pas très engagés. Dans le monde pro où j’étais, les gens étaient plus militants. J’ai rencontré des gens qui allaient sur des actions, qui faisaient de la désobéissance civile… j’ai commencé comme ça.
E : Moi j’ai commencé par hasard. J’étais déjà dans une phase où j’avais vraiment envie de m’engager plus. Plus que trier ses déchets, couper l’eau et les petits gestes du quotidien que tout le monde fait un peu machinalement.
Parce que j’avais un vrai sentiment d’impuissance, et je voyais que c’était pas ça qui allait changer le monde. J’avais un besoin d’engagement où je pourrais mesurer mon impact, qu’il soit plus grand que ma petite échelle.
Et pile à ce moment-là j’ai fait une rencontre….
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Auteur: Marine Wolf