Manger bio : « seule échappatoire face à un empoisonnement de masse »

Le glyphosate, l’ingrédient le plus connu d’un cocktail toxique

Quand un agriculteur épand du Roundup ou n’importe quel autre pesticide de la même classe, tout le monde parle du glyphosate, le principe actif déclaré par le fabricant du plus vendu des herbicides au monde. Erreur. Ce fameux “ingrédient dit ou déclaré faussement actif (soi-disant actif)” ne représente que 40% du produit.

Le reste ? Un cocktail de dérivés pétroliers, de métaux lourds et de microplastiques soigneusement dissimulé par les industriels sous l’appellation trompeuse d’« adjuvants inertes ». Ce sont leurs effets combinés qui étaient au cœur de l’étude du chercheur devenu le cauchemar de Monsanto : Gilles-Eric Séralini.

En 2012, le biologiste moléculaire publiait une étude au retentissement international, concluant à la toxicité du Roundup et du maïs OGM NK603 de Monsanto : des rats nourris avec avaient développé des tumeurs énormes. A l’époque, il fut l’objet d’une campagne de dénigrement hors-norme, son étude a soulevé de violentes polémiques, et fut même retirée de la revue Food and Chemical Toxicology. Les “Monsanto Papers” ont révélé comment cette campagne de dénigrement avait été orchestrée par la multinationale. Son étude a depuis été de nouveau publiée.

Des déchets de raffinerie dans les champs

Récemment, une étude réalisée par l’Institut Ramazzini en 2024 révèle une réalité glaçante et confirme largement les résultats obtenus en 2012 par Gilles-Éric Séralini. Les herbicides contiennent environ 3% de déchets de raffineries pétrolières.

« Ces résidus, c’est ce qui reste quand on fabrique le kérosène, l’essence ou le gazole », explique le chercheur qui a étudié la composition de 24 pesticides parmi les plus utilisés au monde. « Les industriels ne les jettent pas, ils les revendent pour faire des détergents, des cosmétiques… et des pesticides. » 

C’est ce que…

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Auteur: Isabelle Vauconsant