Manger des fruits et légumes rouges nous protègerait des microplastiques

Le fléau des microplastiques

Invisibles à l’œil nu, issus de la dégradation de nos déchets plastiques ou intentionnellement ajoutés aux produits de consommation, les microplastiques contaminent désormais notre alimentation, notre eau et même l’air que nous respirons. Plus inquiétant encore : ils s’accumulent dans notre organisme et menacent notre santé.

Les recherches scientifiques dressent un tableau plus que préoccupant de l’impact des microplastiques sur notre fertilité. Ces particules, qui contiennent plus de 16 000 substances chimiques différentes, agissent comme de véritables perturbateurs endocriniens.

Chez l’homme, les microplastiques ont été détectés dans les testicules et le sperme, provoquant une baisse de la qualité spermatique, une diminution du taux de testostérone et des troubles de l’érection. Chez la femme, ils s’accumulent dans les tissus ovariens, le placenta, et même le lait maternel. Ils perturbent les cycles hormonaux et menacent la fertilité.

Le mécanisme est redoutable : ces particules traversent les barrières biologiques protectrices de notre organisme, déclenchent des inflammations et génèrent un stress oxydatif qui endommage nos cellules reproductives.

Les anthocyanes : des gardiens colorés

Face à cette menace, la nature nous offre une solution prometteuse. Les anthocyanes, présents en abondance dans les myrtilles, les mûres, les cerises, les aubergines ou encore les haricots rouges, possèdent des propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires remarquables.

Ces composés naturels agissent sur plusieurs fronts. Ils neutralisent les radicaux libres (atomes caractérisés par la présence d’un électron célibataire) générés par les microplastiques, réduisant le stress oxydatif qui endommage nos cellules reproductives.

Les anthocyanes préservent l’intégrité de la barrière hémato-testiculaire, en empêchant les microplastiques de pénétrer dans les tissus sensibles….

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Auteur: Isabelle Vauconsant