PFAS suite : des analyses d’aliments montrent une contamination généralisée et profonde des chaînes alimentaires.
Qui aurait pu prédire qu’en balançant partout des polluants « éternels », présents dans les sols l’air et l’eau, ils allaient contaminer la chaîne alimentaire et notre (mal)bouffe du quotidien ?
Comme d’habitude, la civilisation industrielle intervient mollement bien après la propagation des désastres pour corriger un peu, partiellement mesurer et interdire le plus tard possible certains produits nuisibles pour certains usages.
Le principe de précaution est inversé. L’objectif est de prendre de très grandes « précautions » avant de prendre le risque de restreindre en douceur très tardivement l’activité économique, de « casser les thermomètres », et si vraiment les désastres sont connus et font tâche et que ça pourrait générer trop de procès et de pertes d’argent (les vies humaines/animales et la nature ne comptent pas bien entendu) d’intervenir le plus tard possible pour faire réparer à grand frais par l’argent public une partie des dégâts commis pour générer de gros profits privés (et maintenir la puissance et la domination de l’Etat).
Peu importe les nuissances sur les peuples, les autres vivants, la biosphère, le climat…, l’important c’est de traiter avec le plus grand respect les substances du Capital et leurs détenteurs, les moteurs de l’Economie sacralisée. En piétinant les peuples et la planète, de simples ressources et stocks à exploiter sans limites, de la main d’oeuvre corvéable et jetable, des consommateurs gogos destinés à faire tourner la destruction créatrice accélérée qui en vient à rendre la planète inhabitable, sauf pour les robots bien sûr.
Même si les niveaux de doses réglementaires sont foireuses,…
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