Manif du 10 novembre : «une mobilisation inter-professionnelle en retrait» sauf dans les transports

Ce jeudi 10 novembre pour la troisième fois consécutive depuis la rentrée la CGT seule appelait à une journée de mobilisation pour demander une hausse du Smic et l’indexation des salaires sur l’inflation. Les salarié·e·s de très nombreux secteurs professionnels se mobilisent depuis des mois dans leurs entreprises ou leurs services pour revendiquer et gagner de légitimes augmentations de salaire, de meilleures conditions de travail, des emplois de qualité : une mobilisations et des grèves pour l’augmentation des salaires et des pensions.

A midi à la gare St Roch ce sont entre 400 et 500 personnes, syndicalistes et étudiant·e·s à l’appel du SCUM qui se sont retrouvé·e·s pour manifester en direction du Peyrou et redescendre ensuite devant la préfecture. Indéniablement il n’y avait que des militant·e·s même si pratiquement tous les secteurs professionnels étaient représentés. Le cœur d’une population en grève n’était pas là.

Fallait il s’y attendre, après trois journées d’action sans perspectives d’amplification et un niveau parlementaire qui n’aurait que la dissolution comme perspective, bloqué par déjà quatre 49/3 …?

Les grèves longues non relayées et qui ne disséminent pas s’épuisent et la grève par procuration ça ne marche pas !

Si on peut parler de cette journée comme celle d’une « grève militante » actuellement c’est dans un retour boîte par boîte, secteurs par secteurs que se joue la mobilisation sociale sachant que le prochain loup qui sortira du bois début 2023 c’est la bataille des retraites.

Cela n’a pas empêché deux prises de parole très combatives à la fin de la manifestation, devant la préfecture.

La première, celle du SCUM pour dénoncer les conditions catastrophiques de précarité de la population étudiante prise dans le dilemme étudier ou manger : plus de 1000 repas distribués hier gratuitement sur le campus !

La seconde au nom de la CGT qui a rappelé « que les dernières mobilisations inter-professionnelles ont fait sortir le carnet de chèque au gouvernement avec partout des augmentations de salaires : dans les raffineries, dans le secteur de l’énergie, etc. ». Il faut « prendre confiance dans nos victoires et nos mobilisations régulières » a-t-elle arrangué. Puis de continuer : « Si le mouvement social devient fort, le fascisme recule ! La CGT se bat pour les salaires dans un combat antiraciste, antifasciste et féministe ! ».

La CGT a appelé à se joindre aux trois prochaines…

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Auteur: jules