Marche des fiertés à Montpellier : le Pink Bloc, une épine dans le pied de Delafosse



Le 15 juin, lors de la marche des fiertés de Montpellier, le Pink Bloc a dénoncé la récupération politique de la pride par la municipalité PS. (« Le Poing »)

Pour dénoncer la récupération politique de la très institutionnelle marche des fiertés montpelliéraine par la municipalité socialiste, un groupe de militant·es a pris la tête de cortège de la pride ce samedi 15 juin avec des slogans radicaux. Plus tard dans l’après-midi, deux personnes ont été interpellées par la police. Un rassemblement de soutien est organisé devant le commissariat central

C’est qu’il en faut, des voix, pour recouvrir la techno aseptisée du cortège officiel de la marche des fiertés montpelliéraine. Des voix qui scandent en chœur “Si t’as des thunes, et si t’es blanc, Montpellier t’aime une fois par an”, “Delafosse n’est pas un camarade”, ou encore “trans, pédés, gouines, contre le pinkwashing”.

Car depuis quelques années, un groupe de militant·e, regroupé·es autour du Pink Bloc, tentent de repolitiser radicalement la pride et déjouer la récupération politique réalisée par le maire de Montpellier, Michaël Delafosse, normalement au premier rang du cortège avec son parterre d’élus en écharpes tricolores. Pour les individu·es qui composent le Pink Bloc, venant d’horizons différents et s’organisant deux semaines avant l’événement, le slogan “Montpellier t’aime” brandi par la collectivité suinte d’hypocrisie.

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Auteur: Le Poing