Rendez-vous de la dernière chance. Aux docks d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) ce dimanche 2 juin dans l’après-midi, les Écologistes doivent se sauver. Les enquêtes sondagières sont plus qu’alarmantes. Peut-être que la liste verte menée par l’eurodéputée Marie Toussaint pourrait ne pas obtenir les 5 % des voix nécessaires pour faire accéder des élus à Bruxelles. À une semaine du 9 juin, Les Écologistes lancent donc l’opération remobilisation.
Sur le même sujet : Marie Toussaint : « La prochaine révolution est celle de la réparation du monde »
Devant 1 600 personnes – loin d’un grand raout de campagne -, Mélanie Vogel, sénatrice écolo et présidente du parti vert européen, ouvre le bal : « Le sujet de cette élection, ce n’est pas l’élection présidentielle, ou le croisement des courbes. C’est l’avenir du continent. » Après avoir fait un état des lieux de la progression de l’extrême droite dans toute l’Europe, elle pose l’enjeu : « En 2019, ceux qui ont voté pour l’écologie ont fait changer le monde. En 2024, vous pourrez enrayer la peste brune. » Sandrine Rousseau, députée de Paris, continue sur le même ton : « Il y a ceux qui pensent que le problème ce sont les normes environnementales et les migrants, les étrangers. Nous sommes les empêcheurs de penser à ce système. »
« Il y a cinq ans, tout le monde était écolo »
Après les prises de parole de la présidente du groupe écologiste à l’Assemblée, Cyrielle Chatelain, du maire de Grenoble, Éric Piolle, et de la diffusion d’un clip de José Bové, c’est le sénateur, ex-tête de…
La suite est à lire sur: www.politis.fr
Auteur: Lucas Sarafian