Marine Le Pen et les nazis (suite)

RAPPEL : En 2011, Marine Le Pen reçoit de son père un héritage : le FN.

Parmi les militants de ce parti, on remarque Gilbert Gilles (chargé de mission en 1984), qui se vante d’avoir combattu avec les nazis sous l’uniforme de la Waffen-SS. au sein de la Division Charlemagne.

En 2012, dans le palais de la Hofburg à Vienne, là même où Adolf Hitler prononça l’annexion de l’Autriche à l’Allemagne en 1938, Marine Le Pen a dansé au bal des corporations estudiantines qui sont le vivier des hauts cadres du parti fasciste autrichien FPÖ.

En 2015, elle a perdu son procès en appel contre Jean-Luc Mélenchon qui l’avait qualifiée de « fasciste ».

En 2022, le parti dont la fasciste a hérité investit sous un nom d’emprunt l’Assemblée nationale avec 89 députés et 2 vice-présidences.

Les anciens collabos, les Waffen-SS survivants, les tueurs de l’OAS, les nostalgiques de Pétain, jubilent. Les dirigeants et élus du Front national (ripoliné en Rassemblement national), les médias subventionnés, tous ceux pour qui Hitler est préférable au Front Populaire, redoublent de sévérité contre la députée française qui remplace le fondateur de LFI à l’Assemblée nationale dans le rôle de punching ball.

Attendez-vous à voir Mathilde Panot attaquée au moindre mot.
Vous savez que les fachos et fachoïdes ont tort, mais ne les laissez pas vous persuader que, quand même, elle aurait pu (un peu) dire autrement (1). Car alors, la faschosphère aurait gagné une nouvelle bataille, celle où la forme efface le fond.

Théophraste R. « Les barricades n’ont que deux côtés » (Elsa Triolet).
A suivre..

Note (1). Je pense au mot « rescapé » que la clique politico-médiatique a toujours utilisé, mais qui est devenu scandaleux quand la députée LFI fait comme eux.

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Auteur: Le grand soir