« Un point de bascule culturel »
La réélection de Donald Trump est « un point de bascule culturel », selon le propriétaire de Meta. Le 10 janvier 2025, dans le podcast de Joe Rogan, célèbre acteur, écrivain et animateur radio soutien de Donald Trump, il estimait qu’ « avoir une culture qui valorise un peu plus l’agressivité a ses mérites ». Avant de pointer du doigt un monde professionnel « castré » par les politiques déconstructionnistes et inclusives.
Traduisant ses paroles en actes, Mark Zuckerberg expliquait, dans une vidéo de cinq minutes publiée sur ses réseaux sociaux mardi 7 janvier 2025, qu’il entendait restaurer « la liberté d’expression » sur ses plateformes en mettant fin au fact-checking.
Un retournement de point de vue survenu au lendemain du retour de l’ancien président au pouvoir. Un président qu’il avait banni à vie de Facebook et Instagram il y a quatre ans après l’assaut du capitole. S’en était suivi une passe d’armes entre les deux hommes, Donald Trump qualifiant le patron de la tech « d’ennemi du peuple », lui promettant « la prison à vie ».
Concrètement, Mark Zuckerberg a prévu le retour des « contenus politiques » et s’est rapproché de Donald Trump dont il a financé, en partie, la cérémonie d’investiture, et avec qui il compte travailler pour « s’opposer aux gouvernements à travers le monde qui s’en prennent aux entreprises américaines » en les censurant.
Les « community notes »
« Nous allons nous débarrasser des fact-checkers et les remplacer par les community notes, semblables à celles de X (anciennement twitter) » a déclaré le patron de Meta. Le nouveau système sera mis en place courant 2025, en « commençant par les Etats-Unis », avant d’être déployé dans le reste du monde.
Depuis 2016, des fact-checkeurs, souvent des journalistes comme…
Auteur: Florian Grenon