Je voudrais rebondir sur l’excellent article de Théophraste R. (Maxime V. ?) “ LFI : purge, vengeance ou anticipation ”, auquel je souscris pleinement.
Il faudra, à tout le moins, à froid, faire le procès de la gestion des formations politiques que Jean-Luc Mélenchon a présidées. La vie des partis ne saurait se satisfaire d’épurations, de contre-épurations et d’auto-épurations. Le peuple d’un parti n’est jamais unanime et on ne rétablit pas son unité à coups d’exclusions. Si Garrido, Coquerel et quelques autres sont entrés en opposition au chef, ils n’étaient pas seuls et avaient sûrement leurs raisons.
Tout tangue, tout se brouille. Dire que la vie politique de la République française est en crise est un euphémisme. Quand j’entends les Klarsfeld père et fils (où est la mère ?) disserter sur l’antisémitisme de Mélenchon, je pense à la Fête des fous, quand tout était inversé, un exercice collectif parodique à l’origine du théâtre médiéval. Sauf que, dans ce cas d’espèce, Serge et Arno, qui ont oublié qui a envoyé des millions de juifs dans les camps de concentration, s’efforcent de nous emmener dans le théâtre d’ombres de leur biais. Quarante fois par jour, il est asséné sur les chaines d’info que Mélenchon est antisémite. Alors, ne nous gênons pas : l’antisémitisme étant un délit et non pas une opinion, que ces bonnes âmes ne traînent-elles Mélenchon devant les tribunaux ?
La classe dirigeante a trouvé la formule magique : “ les extrêmes ”. Pour mettre sur le même plan l’extrême droite et l’extrême gauche (Mélenchon n’est pas d’extrême gauche, mais « WTF » comme disent les Zuniens !), pour ne conserver qu’un bloc centriste raisonnable en éliminant au moins 40% de l’électorat, on va supprimer du discours dominant la lutte des classes, l’idée que tout événement vient de quelque part, d’une nécessité et non d’un hasard ou d’un…
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Auteur: Bernard GENSANE