« Mémoires » à la Une de La chaîne Outre-mer La 1ère …

La transmission de la mémoire de l’esclavage est une des priorités du martiniquais Max Relouzat, syndicaliste et militant associatif, qui se bat depuis toujours contre les injustices et le racisme. Sa rencontre avec le sculpteur Marc Morvan  a donné naissance à « Mémoires », la sculpture monumentale qui a pris place sur le Polder du Moulin Blanc à Brest. La chaîne Outre-mer La 1ère revient sur cette rencontre …

La transmission de la mémoire de l’esclavage est une des priorités du martiniquais Max Relouzat, syndicaliste et militant associatif, qui se bat depuis toujours contre les injustices et le racisme. Sa rencontre avec le sculpteur Marc Morvan est déterminante. « Mémoires », la sculpture monumentale qu’il a imaginée va prendre forme grâce au sculpteur.

La sculpture a été durant de nombreuses années l’exutoire de Max Relouzat. En 1998, il commence à travailler sur la maquette de « Mémoires ». Le militant et passeur de mémoires découvre l’atelier du sculpteur Marc Morvan par hasard alors qu’il cherche celui qui sera capable de « donner forme » à son projet de sculpture. Marc Morvan est un ancien marin-pêcheur devenu sculpteur après le naufrage de son bateau. Qui mieux que lui pour l’aider dans cette réalisation. À la mort de son grand-père maternel Marc Morvan découvre qu’il est originaire de la Martinique et descendant d’esclaves travaillant dans les plantations. À l’abolition de l’esclavage ses ancêtres ont créée la rhumerie « Madkaud ». Le père de Max Relouzat a travaillé dans cette rhumerie. La boucle est bouclée ! Une union sacrée est née.

Chaînes de mémoire - De la côte Finistère à l’océan Atlantique

Max Relouzat (à gauche ) et Marc Morvan en plein travail sur « Mémoires » • ©Gédéon Programmes

Avec ses 10 mètres de haut, « Mémoires  » est un amer (repère maritime sur une côte) qui domine la rade de Brest, une face dominant l’Atlantique, l’autre le Finistère. Cette sculpture entre terre, ciel et mer est dédiée à la mémoire de tous les esclavages.

Deux grands masques composent cette sculpture. L’un des masques regarde le continent européen, le second les quatre autres continents. Conçue dans l’atelier de Quimper de Marc Morvan, la sculpture est faite de tôles en acier rouillé, qui ont été assemblées avant d’être vernies. Il aura fallu cinq ans et la pugnacité des deux hommes pour mener à bien cette réalisation. 60% des fonds nécessaires à cette réalisation proviennent de la participation citoyenne. La sculpture est inauguré le 10 mais 2015 à Brest, seule…

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Auteur: Claude Morizur