Menacé, bâillonné, délivré. Petite histoire d’un effet Streisand entre le Cabinet Louis Reynaud et moi.

Voilà, j’espère en tout cas, la fin de cette histoire. Après avoir dénoncé les agissements peu scrupuleux (euphémisme) du Cabinet Louis Reynaud auprès d’une association de lutte contre la précarité étudiante dont je m’occupe et dont je suis membre, j’avais été mis en demeure par leurs avocats de retirer mon article. Ce que j’avais fait en en donnant les raisons dans cet autre article.

J’avais alors formulé plusieurs souhaits :

  1. que des journalistes et des associations de défense des libertés numériques se saisissent de ces éléments et enquêtent.
  2. que d’autres associations ayant reçu de pareilles sollicitations me contactent ou publient aussi ces éléments.
  3. que les autorités indépendantes que sont la CNIL et l’ANSSI s’expriment sur ce sujet.

Pour l’instant seul mon voeu numéro 1 s’est trouvé exaucé, et de belle manière 🙂 Mais j’ai toujours bon espoir que les autres suivent. Et puis cette affaire m’a également appris plusieurs choses. Je vous raconte.

Côté presse d’abord.

Plusieurs articles et enquêtes vont venir se pencher sur cette affaire et établir qu’a minima la pratique du Cabinet Louis Reynaud est extrêmement tendancieuse et fondamentalement problématique (je n’ai pas droit de dire qu’elle est crapuleuse sinon leurs avocats pourraient encore m’écrire mais vous voyez l’idée hein 🙂

Cela commence avec une brève (mais saignante) dans Stratégies du 23 Avril : « Du don de data organique contre la précarité. »

 

Cela se poursuit avec un long article au format enquête dans dans Next.Ink en date du 24 Avril : « Les étranges méthodes d’un cabinet de conseil pour aller à la pêche aux données biométriques. » Je vous invite vraiment à lire cet article parfaitement respectueux du contradictoire, ainsi que les 10 pages (!) que le cabinet Louis Reynaud a fourni au journaliste en guise de réponse.

 

Cela continue avec un autre article, cette fois dans…

La suite est à lire sur: affordance.framasoft.org
Auteur: Olivier Ertzscheid