Merci Coronavirus et Merci Poutine ! — Erno RENONCOURT

Le MeToo de la nature

C’était avant la COVID-19, les shitholes avaient le monopole de l’insignifiance, de l’impuissance et de l’indigence. Les mégapoles européennes resplendissaient de culture, d’opulence et d’intelligence. Tandis que dans les Bidons villes d’Haïti, on crevait de faim, de soif et mourrait de choléra, la bienpensance médiatique européenne faisait la fête sur les champs Élysées, admirait la beauté de Venise et s’esclaffait dans les mondanités londoniennes ou bavaroises ; mais elle oubliait que les Clinton, le PNUD, l’USAID et l’UE avaient détourné 10 milliards récoltés au nom des analphabètes haïtiens. Un certain Laurent Ruquier s’en allait un jour de son humour insulteur en demandant comment des gens ayant un peu de bon sens peuvent choisir un chanteur aliéné comme Sweet Micky pour leur président. Il lui aurait fallu un peu de temps et d’intelligence pour savoir que cet artiste aliéné a été imposé à Haïti par le club des indigents qui regroupe les ambassadeurs des EU, de la France, de l’Allemagne, du Canada et du Brésil.

Mais qu’importe ! Haïti doit assumer son indigence, même si c’est l’argent récolté au nom de cette indigence qui fait l’opulence des faux experts internationaux qui ont reformé de 1994 à 2020 les institutions démocratiques haïtiennes qui sont aujourd’hui dans cette mare puante de gangstérisation. Je me retiens pour ne pas citer les noms et les salaires de ces insignifiants fonctionnaires français, belges et canadiens qui ont dirigé des agences onusiennes en Haïti pour les résultats qui font de ce lieu cette shithole sur laquelle on crache depuis les temps esclavagistes.

Et puis, comme si la nature en avait marre de ces enculades en série, elle s’est mise à faire son MeToo par COVID interposée, et ce fut la débandade chez les opulents : on ne voyait plus Venise, car d’Italie, on il n’y avait que la pestiférée avec ses morts ; New York n’était plus cette ville où le sommeil faisait la grève, c’était la grève des cimetières qui n’en pouvaient plus de recevoir des cadavres. Paris et ses champs Élysées n’était qu’ombres et silence.

Et on a pris conscience que l’impensé sanitaire n’était pas un monopole des gouvernants des shitholes, mais une humaine défaillance que l’on peut mesurer dans les liens de dépendance des élites avec les réseaux criminels de la finance internationale. Et, on connait la suite : répression, restriction des libertés, vaccins imposés au profit du Big Pharma. La triptyque…

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Auteur: Erno RENONCOURT Le grand soir