Alors que la crise climatique bat son plein, la multinationale Total s’obstine dans un modèle économique basé sur l’exploitation des énergies fossiles, au premier rang desquels le pétrole et le gaz.
Bien consciente que le vent tourne et qu’une partie grandissante de l’opinion publique se mobilise sur la question du changement climatique, Total tente tant bien que mal de cacher ses choix irresponsables, en se construisant une image plus verte. Cela passe par des communications grandiloquentes sur des investissements dans le secteur des énergies renouvelables (qui restent pourtant minimes par rapport aux investissements dans les hydrocarbures), du lobbying pour imposer le gaz comme énergie de transition, des ambitions climatiques vides de contenu, ou encore un changement de nom pour devenir TotalEnergies.
Comment expliquer une telle capacité de nuire de la part de Total?
Total déploie une stratégie d’influence extrêmement bien rodée, efficace, huilée, précise et quasi invisible. Souvent à notre insu, elle est partout où nous allons : via la Fondation Total, elle finance nos musées, nos écoles, des équipes de rugby… Par des partenariats plus ou moins discrets, la major pétrolière s’accapare la science et les cerveaux des décisionnaires de demain. Total est dans tous les cercles d’influence et de pouvoir, et ce dans un seul but : asseoir l’acceptabilité sociale d’un modèle économique climaticide et dépassé.
Parce que Total se faufile insidieusement dans différentes sphères de la société et dans nos vies, nous avons enquêté sur la stratégie de soft power de la multinationale. Ce sont les moyens autres que coercitifs lui permettant de pérenniser son acceptabilité sociale et d’orienter les décisions politiques et économiques et sa faveur. Découvrez notre série documentaire en quatre épisodes : L’emprise Total – Le pouvoir silencieux du géant pétrolier.
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Auteur: Greenpeace France