Michelin, Grandpuits, Washington

 

L’envahissement du Capitole à Washington a été l’info la plus marquante de la semaine, malgré l’annonce coup de tonnerre de 2300 suppressions d’emplois par le groupe Michelin mercredi matin. Du côté des luttes, c’est la raffinerie de Grandpuits en région parisienne qui a attiré notre attention avec le début d’une grève reconductible lundi 4 janvier.

 

Licenciements, PSE, chômage

 

2300 suppressions d’emplois chez Michelin

 

Un « plan de simplification et de compétitivité » en novlangue. Des suppressions de postes dans une langue compréhensible par tous. Le groupe Michelin a annoncé mercredi la suppression de 2300 emplois sur 21 000 d’ici 2023. Et ce, malgré une bonne santé financière. Mais en faisant la promesse de récréer « autant d’emplois qu’il y en aura de supprimés ». Une promesse qui ne convainc guère, le groupe n’en étant pas à son premier non-respect de ses engagements. Notamment sur son site de La-Roche-sur-Yon, où un accord accroissant la flexibilité en échange d’investissements n’a pas empêché l’annonce d’une fermeture du site en 2019 (lire notre article).

 

Trois fois plus de PSE en 2020

 

Selon les derniers chiffres de la Dares, il y a eu 80 400 ruptures de contrats de travail envisagées dans le cadre de PSE depuis le 1er mars 2020. Trois fois plus qu’en 2019 sur la même période. Des ruptures de contrats auxquels il faut ajouter 5 800 procédures de licenciement collectif pour motif économique hors PSE, notifiées auprès des Direccte.

 

Droit dans ses Borne

 

Rien n’y fait ! Ni la crise sociale due au Covid-19 ni la décision du Conseil d’État d’invalider le second volet de la réforme de l’assurance chômage (lire notre article). « C’est prioritaire de mener cette réforme », assume Élisabeth Borne dans une interview à France Info mardi matin. Et la ministre du Travail de rester accrochée à une présentation de celle-ci digne d’une…

Auteur: La rédaction
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