On le sait, les médias n’existent aujourd’hui que sous une double perfusion. Perfusion des aides de l’État, perfusion d’investisseurs privés. Si Daniel Kretinsky ou Vincent Bolloré investissent dans les médias, c’est pas pour gagner de l’argent, toute la presse est déficitaire ; c’est pour rigoler, s’acheter une conscience, une image ou influer politiquement sur l’ordre du monde. Milliardaire, futur mécène, nous nous adressons à toi.
Tu t’en rends bien compte, cela n’a aucun sens de réclamer des dons de 5, 10, 20, 200 euros à nos camarades prolétaires qui luttent avec nous et se serrent quotidiennement la ceinture comme nous. C’en est même indécent, si l’on se figure qu’un petit geste de ta part nous permettrait de nous alléger de cette tâche ingrate qui consiste à compter alors que nous avons tellement mieux à faire à agir et penser.
Aussi, nous ne sommes pas naïfs, celles et ceux pour qui l’argent n’est rien, ne le partagent pourtant jamais sans contrepartie. Quelles pourraient-elles être pour vous ? Nous en avons listé quelques-unes :
- l’envoi par coursier (ou chronopost selon l’adresse) du dernier exemplaire de notre magnifique calendrier lundimatin 2024.
- Le fait que 66% de votre don est défiscalisé, et, par conséquent, plus il est gros, plus vous pillez l’État. Nous vous offrons donc l’occasion d’une bonne rapine légale et sans vergogne sur le droit qu’a l’État de vous piquer votre fortune.
- En cas de victoire à court ou moyen terme de notre parti, la garantie que l’accaparement du reste de vos richesses se fera dans le respect et la dignité. Vous ne finirez pas enfermé dans la cage dorée d’un DisneycommunistLand, jeté en pâture à tous les enfants qui viendront, hilares, observer les monstres rigolos d’hier, spéculer sur des ordinateurs en carton pâte.
- En cas de défaite à moyen ou long terme, lorsque la terre sera à feu et à sang et qu’une élite…
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Auteur: dev