Mobilisation contre la spéculation immobilière à Cannes

Partout en Europe et dans le monde, les catégories populaires, les jeunes, les femmes, les minorités, les salariés précaires…. sont confrontés à la crise du logement. Les loyers, les prix de l’immobilier et du foncier ont atteint des sommets dans de nombreux pays.

À la crise du logement qui perdure depuis 20 ans, s’ajoute depuis 2022 la crise immobilière, produite par la cherté et l’avidité sans fin des milieux économiques. Comme à chaque fois, ils voudraient nous faire payer leur crise.

Plutôt que de protéger les victimes du « logement cher », les États volent au secours de l’immobilier et de la finance, octroyant des baisses d’impôts, cédant du foncier public, rachetant leurs biens invendables, faisant des locataires une marchandise jetable et marchandisant le logement social.

Les expulsions se multiplient, les habitants sont chassés des quartiers où ils et elles vivent depuis des décennies, les politiques d’urbanisme, la spéculation, le tourisme, Airbnb évincent les habitants permanents, les salariés modestes et les saisonniers. La Côte d’Azur en est la preuve.

Tous les ans, depuis 1990, collectivités publiques, professionnels de l’immobilier et de la finance internationale se réunissent à Cannes au Marché international des professionnels de l’immobilier (Mipim) pour fixer l’avenir de nos villes et nos quartiers. Ce milieu de 25 000 à 30 000 personnes détruit nos solidarités locales, précarise et abîme nos vies pour faire du profit grâce au logement de luxe, au tourisme, à la privatisation des espaces publics, des terrains publiques et du logement social .

Pour dénoncer les méfaits de ce rendez-vous international des prédateurs immobiliers, la Coalition européenne d’action pour le droit au logement et à la ville a décidé…

La suite est à lire sur: basta.media
Auteur: Collectif