Mobilisation
Ce site industriel pourtant rentable (16 millions € de bénéfices en 2019) est actuellement à l’arrêt, avec 218 emplois directs menacés, alors qu’il est porteur d’un projet d’avenir au niveau social et écologique. La disparition de cette papeterie, la dernière à fournir du papier graphique 100 % recyclé en France, entraînerait dans sa chute plus de 600 entreprises extérieures qui participent d’amont en aval au tri, au recyclage et à la fabrication du papier.
Nous donnons rendez-vous le 16 octobre à 14h à l’entrée de la papeterie
La Chapelle Darblay, 1 rue de la Papeterie, Grand-Couronne (76).
Pour le collectif Plus jamais ça, il est urgent de soutenir sur le terrain des initiatives qui permettent de protéger l’emploi tout en protégeant l’environnement et lutter contre les délocalisations. La papeterie de Chapelle Darblay fournissait environ 25% des besoins des imprimeries françaises en papier journal. Ces dernières vont devoir s’approvisionner à l’étranger alors que La Chapelle Darblay a la capacité d’approvisionner l’ensemble des besoins nationaux.
Le gouvernement distribue des milliards pour sauver des entreprises et prône l’urgence de relocaliser les industries mais le groupe UPM, propriétaire du site, a choisi de délocaliser la production en Uruguay, pour maximiser ses profits, en dépit de toute considération sociale et environnementale. L’entreprise se désintéresse de l’avenir du site industriel et de celui des salarié·es.
En amont de cette visite, les huit organisations du collectif Plus jamais ça ont interpellé par courrier le Premier ministre, la ministre de la Transition écologique et le ministre de l’Economie et des finances pour les mettre face à leurs responsabilités et leur demander de joindre les promesses aux actes : empêcher les délocalisations et défendre des projets industriels qui conjuguent enjeux sociétaux et environnementaux.
Auteur: Collectif
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