Monsieur Biden, osez marquer l'Histoire ! — Michel TAUPIN

Dans sa campagne électorale, Jo Biden avait promis que « les États-Unis s’engageraient à examiner soigneusement les décisions politiques prises sous l’Administration précédente contre Cuba », et que Washington était « déterminé » à réexaminer la décision de l’ancien président Donald Trump de désigner Cuba comme « État parrain du terrorisme ».

Mais plus de 4 mois après sa prise de fonction le 20 janvier dernier, Biden, qui a pourtant été le vice-président d’Obama, n’a strictement rien fait, ni même entrepris ! Il n’a absolument pas bougé d’un pouce pour soulager Cuba, prétextant que la réforme de la politique de Washington à l’égard de Cuba « ne faisait pas partie de ses priorités pour le moment ».

C’est une autre façon pour l’Empire yankee, peut-être moins brutale que celle de Trump, mais terriblement plus hypocrite et toute aussi ignominieuse, d’affirmer l’acharnement du tyran à maintenir des châtiments cruels contre le peuple cubain en raison de son choix politique et de son audace à ne rien céder depuis 60 ans, malgré les graves souffrances qu’il endure.

Alors que Washington continue d’étouffer économiquement le peuple Cubain par un blocus d’une incroyable cruauté, Biden ose, comme ses prédécesseurs, reprocher au gouvernement cubain de ne pas respecter les Droits de l’Homme. Il ne faut avoir ni honneur ni dignité, pour accuser Cuba de violation des Droits de l’Homme alors même que son administration exerce sur l’Île un blocus économique et financier soixantenaire féroce, et que pour cette raison, l’Île ne peut être considérée comme un pays libre.

Mais malgré un état de siège de 60 ans, Cuba figure aujourd’hui à la 17ème place au niveau mondial selon l’Indicateur de développement humain non économique (Santé, Éducation, Culture, Droits des Femmes, Droit des enfants, Droit à un logement, Élimination de l’analphabétisme, de l’extrême pauvreté, de la faim, etc…). C’est le pays en développement affichant les meilleurs résultats. Cuba peut ainsi sans difficulté administrer aux yankees, une leçon magistrale en matière de Droits de l’Homme.

En effet question Droits de l’Homme, les États-Unis n’ont aucune légitimité. Il suffit par exemple de regarder les résultats tragiques de leur incompétence dans le contrôle de la pandémie (Mortalité la plus forte, chômage de masse, couverture maladie quasi inexistante), le chaos politique causé par le désordre « démocratique » étasunien (la politique faussée par…

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Auteur: Michel TAUPIN Le grand soir