Environ 150 personnes se sont rassemblées ce mardi 6 février pour soutenir les agents de la prottection de l’enfance du Département dans leur grève. (DR)
A l’appel des cadres de la direction enfance famille du Conseil Départemental et de la CGT, les travailleurs sociaux du Département se sont mis en grève ce mardi 6 février. Ils demandent plus de moyens pour effectuer leurs missions, sous peine de mettre des enfants en danger, ainsi que la santé de leurs équipes
Un mouvement social lancé par des cadres et soutenu par la CGT. La formule peut surprendre, et pourtant… “Ils défendent aussi les droits de leurs équipes et affichent des revendications en faveur de tout le personnel”, se réjouit Benjamin Karchen, délégué CGT du Conseil départemental. Ce mardi 6 février, les cadres en charge de la protection de l’enfance et leurs équipes étaient en grève, et leur rassemblement, devant le Conseil Départemental, a réuni 150 personnes. “C’est rare, même historique, une mobilisation de ce type”, analyse le syndicaliste.
En tension depuis longtemps
Car depuis octobre, les cadres de la direction enfance famille du Conseil Départemental, en charge de la protection de l’enfance, alertent sur des conditions de travail dégradées, qui mettent en danger des enfants. “Il n’y a pas assez de place en foyer pour héberger tous les enfants placés, qui risquent des violences si ils restent dans leur domicile familial. Ce manque de place conduit à faire des choses illégale, comme loger des mineurs à l’hôtel, où même les ramener chez leurs parents alors qu’une décision de justice actant le placement du jeune a été acté par un juge, il y a actuellement 300 mesures de justice concernant la protection des mineurs qui ne sont pas exécutées faute de moyens.”, explique Benjamin Karchen.
Une désorganisation qui a des conséquences sur les équipes, avec des dépassements…
La suite est à lire sur: lepoing.net
Auteur: Elian Barascud