Montpellier : la jeunesse étudiante continue d’irriguer le mouvement contre la réforme des retraites

Un mouvement étudiant de grande ampleur couve-t-il, alors que les manifs contre la réforme des retraites battent tous les records de fréquentation ces dernières semaines ? Quoiqu’il en soit, les étudiants montpelliérains de la fac de lettres Paul Valéry, comme de nombreux autres dans le pays, ont fait une irruption remarquée et dynamique ce mardi 31 janvier

On vous en parlait déjà la semaine dernière : le milieu universitaire montpelliérain semble au bord d’un nouveau mouvement social soutenu et massif. Deux assemblées générales se sont déjà déroulées le 26 janvier, en fac de lettres et -fait nettement plus rare- en fac de sciences, proposant d’organiser d’importants mouvements de protestation contre la réforme des retraites sur les campus de la ville.

Et la chose suit son cours. Ce mardi 31 janvier, la journée de mobilisation appellée par l’intersyndicale a démarré nettement plus tôt dans les facs qu’ailleurs. Sur Paul Valéry, les étudiant.e.s avaient décidé de se retrouver dès 7h30 pour des piquets de grève sur leur campus. Objectif : installer des barrages filtrants aux différentes entrées de l’université, sans empêcher qui que soit de pénétrer à l’intérieur, en privilégiant la discussion, l’information, en vue de rallier plus largement les autres jeunes à la contestation naissante. Tout ce sera bien déroulé, avec peut être 70 personnes mobilisées, autour de feux installés à même la chaussée pour se réchauffer.

Autour de 9h30, tout le monde se rassemble vers l’entrée principale, les effectifs grossissent encore un peu pour passer à cent personnes environ. Répartis en deux cortèges bien disctincts, bien que sans aucune animosité réciproque. A l’avant le Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier (SCUM), à l’arrière les étudiant.e.s rassemblé.e.s derrière les bannières du Poing Levé, antenne universitaire du petit parti d’extrême-gauche Révolution Permanente, nouveau né tout juste sorti des flans du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA). Comme sur les piquets de grève, la grande majorité des personnes présentes sont en études. Là où l’assemblée du 26 janvier, à l’origine de cette pré-mobilisation, réunissait également professeurs et personnels. On notera tout de même la présence d’un syndicaliste de Sud Education-Recherche, lui-même enseignant sur place.

Comme d’habitude, cette jeunesse qui n’a pas connu les défaites sociales auxquelles d’autres se sont habitué.e.s revigore par son dynamisme, son enthousiasme,…

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Auteur: Le Poing