Montpellier : la mobilisation rebondit avec les sans papiers victimes de la rafle au contre-sommet de la FrançAfrique

Rassemblement devant le tribunal administratif de Montpellier pour dénoncer l’illégalité des OQTF prononcées à l’encontre de militants africains pendant le contre sommet Afrique-France.

Les “Sept de Montpellier” plaidaient hier l’illégalité des obligations de quitter le territoire prononcées après les arrestations en gare, de militants africains venus manifester au moment où Macron faisait son show devant la “jeunesse du continent”. La migration est en danger, alertent-ils.

« Le moment est très difficile pour les migrants partout en France et en Europe ». Et aussi : « Nous sommes mis en danger mais nous ne sommes pas dangereux ». Ces deux constats étaient posés ce jeudi 18 novembre, devant la Préfecture de Montepllier,  par un délégué de la coordination des sans papiers 75 et par un des migrants ayant eu une Obligation de Quitter le Territoire Français pendant le contre sommet « Françafrique » du mois d’octobre à Montpellier. Là se déroulait un rassemblement en soutien des personnes arrêtées à la gare de Montpellier Sud de France.

Mais voilà : les cinq personnes arrêtées et soumises à une OQTF/Interdiction de Retour sur le Territoire Français n’acceptent pas les conséquences de cette arrestation déloyale effectuée de manière totalement discriminatoire à l’occasion du contre- sommet et elles avaient décidé de faire un recours auprès du Tribunal Administratif.

Le rassemblement de soutien qui les accompagnera jusqu’au tribunal administratif avait lieu conjointement ce 18 Novembre à la même heure à Paris et à Montpellier. Une centaine de personnes pour écouter les différentes prises de paroles – Carmagnole/ Cimade/ Marche des solidarités et collectif des sans papiers/ Comité Thomas Sankara/ Ensemble/ Parti de gauche et NPA. Toutes et tous ont demandé avec force la liberté pour les 7 de Montpellier l’annulation des poursuites et plus généralement la régularisation de tous les sans papiers, la fermeture des Centre de Rétention Administrative, l’ouverture des frontières et la liberté de circulation et d’installation.

Tout le monde a des papiers, mais pas forcement les bons. Alors que pendant la marche des sans papiers qui a traversé la France l’an dernier personne n’a jamais été arrêté, alors que lors de nombreuses initiatives de collectifs de sans papiers il n’y a pas de contrôle, pourquoi cette fois ci tendre une souricière aux sans papiers à l’arrivée sur le quai de la gare pendant que Macron…

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Auteur: Le Poing