Sous forme d’un concert « comico-rap », Balelo et son comparse Adrien présentent un cours truffé de calembours pour disséquer (verbalement) le corps policier à grands coups de rimes riches. Ils joueront à la Tendresse (impasse Flouch à Montpellier) le 17 novembre, en compagnie de Bois Vert. Un spectacle de haute volée (de plumes) que la rédaction du Poing recommande chaudement
« Bonjour, je suis chercheur à l’université Vaul-Paléry, et je viens faire un cours de dissection aviaire, mais je n’ai qu’une formation de professeur de lettres. Rassurez-vous, le saignement n’est que lexical, parce que les mots filent » C’est par ces phrases que commence un cours universitaire un peu particulier, qui tente de répondre à la question suivante : que faire d’un poulet quand il présente une forte propension à l’agressivité envers ses congénères ?
Ici, pas question d’élevage industriel, quoique… Les lettres, « P.O.U.L.E.T. », sont écrites sur le tableau professoral. L’enseignant les efface une par une pour faire disparaître la bête, et dans le même temps, construire une véritable critique aussi poétique que politique du corps policier grâce à un jeu de double-sens mitonné aux petits oignons.
Pendant une heure, Balelo, rappeur du groupe Montpelliérain l ‘Âne solo et ami des artistes de Bois Vert, manie la plume et rappe, entre jeux de mots, itérations et consonances, entrecoupées « de diapositives sonores ».
« Le but, c’est de faire rire, mais il faut que les blagues soient vraies pour faire réfléchir. C’est pour ça que je lis beaucoup, je vais chercher dans les bouquins », confie le professeur émérite. En témoigne le livre de Gwenola Ricordeau, « 1312 raisons d’abolir la police » (lire notre entretien avec elle ici), qui trône sur la table de chez lui quand il nous reçoit pour l’interview. « Eh…
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Auteur: Le Poing