Montpellier: le mouvement Free Party persiste dans la lutte contre la loi sécurité globale

Le nouveau rendez-vous unitaire contre les lois liberticides a attiré plusieurs milliers de personnes. A nouveau, quelques interpellations.

Ce samedi 30 Janvier, la foule se rassemblait devant la préfecture à 11h. Malgré l’averse persistante, des centaines de personnes ont répondu présentes à l’appel de plusieurs collectifs et syndicats mobilisés contre la loi de sécurité globale. Parmi les plus visibles, la Ligue des Droits de l’Homme, Stop Armes Mutilantes, le syndicat Solidaires, parmi les soixante organisations réunis qui se coordonnent dans le  collectif « Danger sécurité globale ».

Jugée liberticide, cette loi ne cesse ces derniers mois de fédérer à son encontre de multiples tranches de la population, avec ce samedi une très forte présence de jeunes aux côtés des militants et gilets jaunes plus chevronnés. Une manifestation boostée à la techno ;deux sounds systems accompagnaient les participants. Ce qui donnait rythme et cadence au rassemblement. Il y’a de quoi se réjouir à voir le mouvement Free Party se joindre aux revendications citoyennes.

Après un mutisme depuis de nombreuses années, on commençait à se demander si ce mouvement, qui se revendique pourtant d’un fondement anti-autoritaire, avait fini par devenir une caricature de lui-même. L’élément déclencheur aura été la Free party de Lieuron au nouvel an, dont les organisateurs encourent jusqu’à 10 ans d’emprisonnement. Dans le même temps, des messes géantes et une dédicace de Miss France contrastent. Deux poids deux mesures.

” Le préfet ne veut pas de musique numérique ? Nous c’est la surveillance numérique que nous refusons! ”

Au point fort de la manifestation, au moins 3000 personnes constituaient le cortège, nonobstant les rumeurs de la veille qui annonçaient l’annulation de la manifestation. Le préfet, dans une tentative de dernière minute de contrer cette vague techno, mal contrôlable, avait émis une interdiction d’utiliser de la musique numérique. Sophie Mazas, présidente de la Ligue des Droit de l’Homme 34, a su argumenter sur…

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Auteur: Le Poing