Un appel à la grève avait été lancé par les syndicat du médico-social pour le premier avril. ‘ »Le Poing »)
Ce mardi premier avril, environ un demi-millier de personnes a manifesté dans les rues de Montpellier pour dénoncer des coupes budgétaires et une dégradation des conditions de travail dans le social et le médico-social, alors que des négociations sont en cours au sujet d’une nouvelle convention collective unique regroupant tous les métiers du secteur
L’appel à la grève avait été lancé le 26 février dernier par les cinq syndicats du médico-social (CGT, CFDT, CFE-CGC, FO, Sud). Ils étaient un demi-millier environ à y avoir répondu ce mardi 1er avril à Montpellier. “On est là pour nos salaires, qui devraient être indexés sur l’inflation. En vingt an on a perdu 20% de pouvoir d’achat. On veut aussi des budgets pour pouvoir bosser, on nous demande de faire toujours plus avec moins”, résume Sophie Vidal, déléguée syndicale CGT et élue à la commission exécutive de l’union départementale CGT action sociale.
“On manifeste pour les gens qu’on accompagne”
Car le secteur est touché par les coupes budgétaires des collectivités, et notamment des Départements, principaux financeurs des structures du social et du médico-social. Marie et Corine, deux éducatrices spécialisées venant de Narbonne, en ont fait les frais : “Le Département de l’Aude a récemment supprimé le dispositif de mise à l’abri parent-enfant, qui permettait d’héberger dans des hôtels ou des appartements et d’accompagner des femmes victimes de violences et leur enfant de moins de trois ans”, précise Marie. “On accueillait une trentaine de familles par an grâce à ce dispositif, et on pouvait leur offrir un environnement stable et et sécurisant. Aujourd’hui, elles sont mises à l’hôtel sans accompagnement ou repartent à domicile, où elles peuvent être victimes de violences. On…
Auteur: Elian Barascud