Montpellier : les étudiant.e.s mobilisé.e.s de Paul Va débloquent temporairement, après deux jours de blocage et une AG



Crédit : Syndicat de Combat Universitaire (SCUM)

Après deux jours de blocage et une AG plus fréquentée que les précédentes, les étudiant.e.s mobilisé.e.s contre la réforme des retraites de l’Université Paul Valéry ont finalement opté pour un déblocage temporaire du campus

Deux jours de blocage viennent de s’enchaîner contre la réforme des retraites à la fac de lettres Paul Valéry de Montpellier, après que la présidence de l’établissement ait opté pour une fermeture administrative le 7 mars.

Le premier jour de ce blocage, le 8 mars a été ponctué par une assemblée générale dans la mâtinée. Plus fréquentée que les précédentes : entre 2 et 300 étudiant.e.s, personnels et profs y ont participé, avec la présence d’une petite délégation venue de la fac de sciences.

La systématisation de cette décision prise de bloquer après les jours de fermeture administrative a été votée, manière de faire comprendre à la présidence qu’on n’étouffe pas si facilement la mobilisation en cours (les syndicats étudiant.e.s du campus avaient alors vécu la mesure de cette manière).

Cette assemblée était résolument placée sous le signe du 8 mars, jour de mobilisation féministe : une grande banderole décorait le bureau, affichant un ”Réforme patriarcale, grève générale”. Dans cette logique, des revendications féministes auront été adoptées par l’assemblée : ne pas sanctionner les absences liées aux menstruations ou aux transitions de genre que ce soit pour étudiant·es, profs, personnels ; la parité dans les postes ; la création d’une médecine universitaire chargée de distribuer gratuitement des protections hygiéniques, avec des postes d’endocrinologues pour les transitions de genre, et de psys spécialisé·es dans les violences de genre.

Pour le reste, les principales décisions auront été les suivantes : convocation prochaine d’une manif de jeunes, étudiant.e.s et lycéenn.e.s, sur Montpellier ; blocage du campus les jours de mobilisation ; condamnation de l’incitation de la présidence au télé-travail lors de ces même blocages ; retour des repas à 1 euros au  resto universitaire ; réclamer à l’administration le paiement des jours de grève pour les salarié.e.s et la banalisation des cours lors des mobilisations.

Avant qu’un départ groupé ne se fasse pour rejoindre la grande manif féministe du jour.

Le blocage du lendemain, jeudi 9 mars, ce sera tout aussi bien passé, avec à peine quelques tensions…

La suite est à lire sur: lepoing.net
Auteur: Le Poing