Montpellier : les fachos malmenés dans le cortège des anti-pass, toujours aussi nombreux

Les manifestants ont de nouveau remplis les rues de Montpellier par milliers ce samedi. Des militants d’extrême-droite de la Ligue du Midi et de Jeunesse Saint Roch, constitués en garde rapprochée du leader autoproclamé Christophe Derouch, ont été brièvement expulsés du défilé.

Toujours aussi mobilisatrice, la manifestation de ce samedi 21 août contre le pass sanitaire a rassemblé plus de 10 000 personnes au départ de la Comédie. Un début ponctué des traditionnelles prises de paroles des organisateurs. Libres. En théorie. En pratique, on aura assisté à une intervention paniquée du leader autoproclamé Christophe Derouch pour interrompre des antifascistes soucieux de dénoncer la présence de militants d’extrême-droite, dont des identitaires de la Ligue du Midi et des royalistes de Jeunesse Saint-Roch. Lesquels servent de garde rapprochée au même « apolitique » Derouch. D’où un concert de huées et d’applaudissement partageant la foule.

Le cortège se met en branle, toujours aussi hétéroclite : jeunes, vieux, pompiers et soignants mobilisés, gilets jaunes… Les messages brandis le sont tout autant : hommages aux sulfureux Didier Raoult et Louis Fouché (patron du site conspirationniste Reinfo Covid), tout deux poussés à démissionner, slogans antifascistes, revendications sociales et surtout des dénonciations plus classiques de la société de contrôle qui se met en place.

Un premier accrochage éclate rue Foch entre les militants d’extrême-droite encadrant Derouch et les antifascistes, lorsque ces-derniers tentent de prendre la tête de la manifestation pour la détourner, sans succès, du parcours imposé par la préfecture, encore plus restreint qu’à l’accoutumée. Lors du second accrochage, plus conséquent, les militants de la Ligue du Midi sont temporairement exclus du défilé. Plusieurs blessés légers dans ces affrontements au pied de la cathédrale Saint-Pierre, dont le skinhead néonazi Gilles Dussauge. Enfin, quelques tensions de retour sur la place de la Comédie.

Si l’on observe un engouement d’une partie du cortège pour l’action menée par les antifascistes, de nombreux manifestants préfèrent appeler à l’unité la plus totale, y compris avec l’extrême-droite, qui ne cesse pourtant de diviser la population sur des critère racistes et sexistes. De la boue a coulé sous les ponts depuis les mobilisations de 2002 contre l’accession au second tour de Jean-Marie Le Pen…

Un prolongement en manifestation sauvage après l’arrivée à la fin du…

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Auteur: Le Poing