Montpellier : les opposants au LIEN dénoncent “l’illégalité des travaux”, une plainte va être déposée



Travaux de déboisement sur le chantier du L.I.E.N. (Image d’illustration Le Poing)

Alors que les travaux de la liaison intercantonale d’évitement nord (LIEN) ont repris mi-novembre, le glaïeul douteux, une espèce protégée qui vit sur le tracé de la route, est au cœur des débats

“Le Département de l’Hérault écrase une des 136 espèces protégées sans disposer des autorisations pourtant nécessaires. Faisant fi des informations naturalistes transmises par voie hiérarchique et par voie juridique, et sans attendre d’obtenir l’arrêté préfectoral qui l’autoriserait à détruire ces 474 pieds , le Département procède mi-novembre à la destruction méthodique du sol exactement sur une des zones où ont été constatées les stations de Glaïeuls douteux” écrivait le collectif SOS Oulala, qui lutte contre le LIEN, dans un communiqué du 27 novembre.

Pour rappel, la Liaison Intercantonale d’évitement Nord (LIEN) est un projet porté par le Département de l’Hérault depuis les années 80. Il est censé relier les petites communes du nord de l’Agglomération de Montpellier entre elles, et a été construit par bouts successifs de routes. Le dernier tronçon du chantier, huit kilomètres entre Saint-Gély-du-Fesc et Grabels, est actuellement en cours de travaux. Selon le collectif SOS Oulala, ce chantier permettrait de créer un périphérique de liaison entre l’A 750 et l’A 9 pour du transport de marchandises.

Carte réalisée par le collectif S.O.S. OULALA qui montre les différents tronçons de construction du LIEN. (DR)

Mais voilà, sur ces 70 à 80 hectares de garrigues qui vont être bétonnés vivent 136 espèces protégées. Une est particulièrement au centre de la polémique : le glaïeul douteux. Une plante qu’on ne voit que lors de sa floraison, en mai, dont l’habitat est en train d’être détruit illégalement, selon le collectif SOS Oulala.

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Auteur: Le Poing