A l’occasion de la présentation du livre “On ne dissout pas un soulèvement” dans la librairie coopérative La Cavale, deux de ses co-autrices, Geneviève Azam et Virginie Maris, ont évoqué autant la création de l’ouvrage que les nouveautés apportées par les soulèvements de la Terre dans le champ des luttes
Jeudi 14 septembre, la librarie la Cavale n’était presque pas assez grande pour contenir un public de tout âge venu en nombre. Pour présenter le livre “On ne dissout pas un soulèvement” , Geneviève Azam, économiste, maître de conférences en économie et chercheuse à l’université Toulouse-Jean-Jaurès, Virginie Maris, chargée de recherche CNRS au Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Évolutive (CEFE) de Montpellier, et Octave, membre du comité local des Soulèvements de la Terre de l’Hérault, étaient présents et ont alterné entre témoignages et appels à la résistance. Ce dernier a rappelé que les Soulèvements de la Terre sont nés au début de l’hiver 2021 pour lutter contre l’accaparement des terres, dans un contexte de crise sanitaire. “Le gouvernement a été à côté de la plaque. Au lieu de lutter contre les causes de la pandémie, comme la déforestation, la mondialisation, on a eu une réponse sécuritaire. Il fallait lutter contre cela.”
Un livre né dans l’urgence
“L’ouvrage est né en réponse au décret de dissolution [débouté par le Conseil d’Etat, NDLR]”, décrit Virginie Maris. Le 23 mars 2023, des dizaines de milliers de militant_es convergent sur la méga-bassines de Sainte-Soline. Peu de temps après, Gérald Darmanin, annonce la dissolution des soulèvement de la Terre. “Il a essayé de dissoudre un truc non identifié, poursuit la philosophe de l’environnement C’est un ovni dur à définir, ni une association, ni un syndicat…”
S’en suivront pléthore de tribunes de soutien dans divers médias, et même un live de soutiens aux Soulèvements sur…
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Auteur: Le Poing