Montpellier : plus de 10 000 signatures contre les PV infligés aux livreurs par la police de Delafosse


Extrait d’une photo publié sur la page facebook de Michaël Delafosse (en costume), maire PS de Montpellier

L’opinion ne s’aligne pas uniformément sur les obsessions sécuritaires du maire « socialiste » de Montpellier.

Mercredi 27 janvier 2021, à 15h15, les signatures sur Change.org en faveur des livreurs montpelliérains à scooter, atteignaient le nombre de 10 641. Ce résultat est plus qu’appréciable, alors qu’à ses tout débuts, début janvier, la protestation semblait assez lente à décoller. 10 641 voix, en quelque sorte, peuvent être ramenées aux 24 046 que Michaël Delafosse totalisait pour devenir maire de Montpellier au soir du 20 juin 2020. Sur ce cas, le désaveu, quantitativement parlant, n’est pas loin d’atteindre le seuil de 50% de l’assise électorale du premier magistrat « socialiste ».

Les faits remontent au samedi 2 janvier. Ce soir-là, la police municipale montpelliéraine verbalisait dix-huit conducteurs de scooters, dans les rues piétonnes de l’Ecusson, où ce type de véhicule est interdit. A une exception, ces conducteurs étaient des livreurs des plateformes UberEats et Deliveroo, sanctionnés d’une amende de 135€. Toute à son agitation sécuritaire débridée, la communication municipale exposait fièrement cette opération à l’admiration des Montpelliérains.

Quelques jours plus tard, la pétition lancée sur Change.org y répondait en ces termes, pour demander l’annulation de ces PV : « S’en prendre à ces jeunes qui travaillent durement dans des conditions difficiles, en leur infligeant une amende qui représente plusieurs jours de revenus, est inacceptable ; c’est une honte ». Adjoint au maire chargé de la sécurité, Sébastien Cote eut des explications qui révèlent la totale déconnexion que peut entretenir un politicien avec la vie réelle. Il indiquait que c’était aux plateformes de limiter les abus, mais que pour cela il fallait les « titiller » et que là était le but de l’opération.

Admirons cette gauche : pour peser sur des patrons, ce sont les employés qu’on harcèle (dans ce cas, les plus précaires,…

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Auteur: Le Poing