Montpellier : Potentiellement exclu de la fac de droit, Coronel appelle au secours sur les réseaux



L’intervention de Jean-Luc Coronel de Boissezon au forum de la dissidence en décembre dernier. (Capture d’écran)

S’il y a bien un trait qui caractérise l’extrême-droite, c’est l’inversion victimaire. Cette mauvaise habitude, dont elle accuse elle-même ses ennemis, consiste à se faire passer pour la victime quand on est l’agresseur. Apprécions l’ironie. Dernier exemple en date avec Jean-Luc Coronel de Boissezon, accusé d’avoir fait partie du commando du 22 mars 2018 à la faculté de droit, va probablement devoir tirer un trait sur sa carrière universitaire. Edito

Rappelez-vous : le 22 mars 2018, cet historien du droit, enseignant à l’Université de Montpellier, était vu en train de frapper des étudiants présents dans un amphithéâtre, après une assemblée générale. Cela en compagnie d’autres fachos locaux (FN, Ligue du Midi, Manif pour Tous…), et avec le soutien tacite du doyen Philippe Pétel. Après avoir courageusement levé la main sur des personnes ayant la moitié de son âge, ce Jean-Luc Coronel semblait croire qu’il bénéficierait de l’impunité habituelle des sbires du pouvoir. Mauvaise pioche : la médiatisation de l’affaire a entraîné une (longue) procédure, à la fois disciplinaire, interne à l’université, et pénale, face à la justice.

Presque cinq ans après les faits, voici donc Jean-Luc Coronel qui chiale (passez-nous l’expression) sur les réseaux sociaux. Sur quoi a-t-il pu encore trébucher ? Laissons-lui la parole : « le Conseil d’Etat vient en effet de casser en un délai record la décision du CNESER disciplinaire qui me permettait de rentrer à la Faculté en février prochain ». En effet, le conseil d’État vient de rendre une décision expliquant que «  la sanction disciplinaire infligée en appel à Jean-Luc Coronel de Boissezon est trop faible et doit être revue ».

Mais ne pleurez pas tout de suite, attendez : « pire, il me renvoie devant le CNESER en lui demandant de prononcer ma mise à la retraite d’office ou ma révocation définitive ». On vous épargne la suite sur la « peine de mort professionnelle », « l’énergie du désespoir » et les « conditions matérielles très difficiles ».

Mais que pouvait-il bien se passer dans sa tête ce soir de mars 2018 pour croire qu’il était possible de frapper en toute décontraction des étudiants dans une université ? Sentiment d’impunité typique des éléments antisociaux, déficience intellectuelle dans la compréhension basique du…

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Auteur: Le Poing