Montpellier : premiers bilans pour une assemblée contre la vie chère qui cherche sa voie



La quatrième assemblée montpelliéraine contre la vie chère a eu lieu ce samedi 17 décembre au square de la Tour des Pins.

Une petite vingtaine de personnes ont participé à une nouvelle assemblée contre la vie chère à Montpellier. L’heure de faire le bilan des actions menées jusqu’ici, et d’envisager la suite, à la veille d’un fort probable mouvement social contre la réforme des retraites.

Malgré le froid et l’arrivée des fêtes de fin d’année, une petite vingtaine de personnes se sont retrouvées ce samedi 17 décembre en début d’après-midi au square de la Tour des Pins, pour une quatrième assemblée contre la vie chère. « Montpellier contre la vie chère » est une assemblée regroupant des Gilets Jaunes et des personnes issues d’autre horizons, ouverte à tous, et qui a pour objectif de combattre la dégradation des conditions de vie de la population organisée par le gouvernement et les classes dirigeantes et possédantes. Dans le lot, beaucoup d’habitués des événements du groupe, et quelques gilets jaunes du rond-point Près d’Arènes et de Gignac, avec tout de même quelques nouvelles têtes ( les précédentes assemblées- lire nos articles ici et ici– ayant réunies entre cinquante et trente personnes, avec un turn-over important, pour un total au doigt mouillé de quatre-vingt personnes environ).

La palabre a débuté par un bilan des actions menées précédemment, à savoir un rassemblement devant les locaux d’Enedis le 9 décembre pour y brûler des factures d’électricité et tenter de rentrer en contact avec les salariés, et une participation à la manifestation contre la vie chère du samedi 10 décembre.

Côté Enedis, les impressions sont mitigées. Numériquement parlant, l’action a réunie une vingtaine de personnes, autour d’une cantine et des fameuses factures à brûler. La démarche ayant été partiellement conçue avec une visée médiatique, restent donc les images prises sur place et montées par les militants. Décision avait été prise de ne pas prévenir en amont les médias traditionnels, par défiance. Après ce premier bilan, l’ouverture semble de mise pour de prochaines initiatives. Et le peu d’écho qu’a pu avoir le rassemblement auprès des salariés du site montre la nécessité de mieux préparer le terrain dans ce type de situations. Autre piste : doubler le terrain du symbolique d’une dimension concrète, porter revendications.

Les retours sur la manifestation du 10 décembre sont assez variés. Chez…

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Auteur: Le Poing