Ils appellent à se rassembler devant la cour d’appel de Montpellier le 9 décembre à 8 h 30, date du procès en appel des inculpés du commando cagoulé du 22 mars 2018, pour s’opposer à la réintégration de l’un des auteurs de l’attaque à la faculté de droit
La semaine dernière, ils étaient environ 25 à tracter au congrès du Syndicat des Avocats de France, qui se tenait à la faculté de droit de Montpellier, pour alerter sur le possible retour de Jean-Luc Coronel de Boissezon en son sein et pour inviter les avocat.e.s du SAF à prendre position contre ce retour.
Le professeur d’histoire de droit, impliqué dans le commando cagoulé qui a violenté des étudiants mobilisés le 22 mars 2018, s’affiche par ailleurs avec le gratin de l’extrême-droite identitaire à quelques jours de son procès en appel, qui aura lieu le 9 décembre.
📢 Tractage au congrès du @syndicatavocats aujourd’hui. Nous saluons la présence du congrès du SAF dans l’amphi A de la fac, entre les murs où il y a quatre ans le commando armé d’extrême droite tabassait des étudiants mobilisés contre la sélection à l’université. pic.twitter.com/ypx5ELvWSi
— 22 mars 2018 : Justice en fac de droit (@22mars_justice) November 11, 2022
⚠️Le 22 mars 2018, des étudiants se font tabasser par des militants d’extrême droite au sein de la Faculté de Droit de Montpellier.
4 ans après, un professeur ayant participé au commando armé risque de revenir enseigner.
Retour sur les faits⬇️⬇️ pic.twitter.com/4ylYY3c7hY— 22 mars 2018 : Justice en fac de droit (@22mars_justice) November 16, 2022
Angles morts
Outre la mobilisation conte le retour de Coronel, le collectif “22 mars : justice en fac de droit” milite également pour que toute la lumière soit faite sur cette affaire.
Après le procès en première instance, les médias indépendants de Montpellier avaient réalisé une émission, dans laquelle les invités – Jean-Jacques Gandini de la Ligue des droits de l’Homme notamment-, expliquaient que toutes les personnes impliquées dans le commando n’étaient pas forcément présentes à la barre.
En effet, la procédure a laissé quelques angles morts dans cette affaire, comme nous l’écrivions en mai 2021 :
“Plusieurs restent dans l’ombre. Certains, identifiés comme ayant participé d’assez près aux événements, seront absents de l’audience. C’est le cas de Jordi Vives Carceler de la Ligue du Midi, pourtant soupçonné d’être à l’origine du top départ de l’agression. Il n’est…
La suite est à lire sur: lepoing.net
Auteur: Le Poing