Montpellier : une cinquantaine de personnes pour une première assemblée contre la vie chère

Une cinquantaine de personnes se sont réunies sur l’esplanade Charles de Gaulle dans l’après-midi du samedi 22 octobre pour une assemblée générale contre la vie chère.

Le collectif « Montpellier contre la vie chère » avait lancé un appel à se rassembler et à discuter sur des perspectives de luttes à venir, dénonçant une « très importante dégradation de nos conditions de vie qui s’annonce. », citant également la réforme de l’assurance chômage et celle des retraites.

Prenant appui sur l’expérience des Gilets Jaunes et des nombreux mouvements sociaux français de ces dernières années, mais aussi sur les récents soulèvements internationaux en Iran, au Kazakhstan ou encore au Sri Lanka, le collectif avance qu’il est possible et nécessaire d’organiser la résistance face aux dégradations des conditions de vie des classes populaires. Le tout avec une position d’indépendance vis à vis des différentes forces politiques électoralistes : la démarche ne se veut donc pas une réplique locale de la grande marche contre la vie chère organisée le 16 octobre dans les rues de Paris par la coalition de gauche NUPES.

Ce samedi 22 octobre, en début d’après-midi, le premier rendez-vous public du collectif a donc eu lieu, sur la place de la Comédie d’abord, puis sous le kiosque de l’esplanade Charles de Gaulle pour une assemblée générale.

Des gilets jaunes de Montpellier, de Gignac et du Gard, quelques étudiants et des militants anticapitalistes ont rejoint les membres du collectif. Au total, une cinquantaine de personnes ont répondu présentes à l’appel.

L’assemblée générale, ouverte à tous, entend participer à la solidarité face aux conséquences de la flambée des prix, tout en allant à la rencontre des personnes impactées par les difficultés de fins de mois, par des cantines populaires par exemple. Des campagnes d’affichage et diverses actions sont envisagées, notamment pendant les journées d’action interprofessionnelles du 27 octobre et du 10 novembre, et même si une indépendance claire vis à vis des syndicats est revendiquée. Si une nette solidarité avec les nombreuses luttes syndicales en cours pour des hausses de salaires anime les participants à l’assemblée du jour, il s’agit ici de lutter contre la vie chère d’une autre manière, également avec toutes celles et ceux qui le désirent et n’ont pas la possibilité de se mobiliser directement sur leur lieu de travail. L’assemblée s’investira également dans la préparation d’un appel…

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Auteur: Le Poing