Aux côtés de l’exposition éphèmère, rapidement décrochée par la police arrivée sur place, le texte suivant était joint.
Sans ces images…
On ne saurait rien du passage à tabac d’un manifestant contre la réforme des retraites le 5 décembre 2019.
Ni de la violence des démantèlements des campements d’exilé·e·s les 17 et 20 novembre 2020 à Saint Denis et Paris.
La répression policière de la manifestation féministe du 7 mars 2020 aurait été tue.
Le viol de Théo Luhaka le 2 février 2017 aurait été passé sous silence.
Michel Zecler serait poursuivi pour rébellion.
Les morts de Mohamed Gabsi ou de Cédric Chouviat auraient été classées sans suite.
Le non-respect systématique des droits humains à Calais et Grande-Synthe resterait sans preuve.
Les yeux crevés et les mains arrachées des Gilets Jaunes, la chute de Geneviève Legay seraient de malencontreux « accidents ».
L’article 24 de loi « sécurité globale » – actuellement soumis au vote du Sénat – et l’article 18 de la loi « séparatisme » visent à occulter ces violences policières endémiques en interdisant leur diffusion.
Nous avons besoin que ces images et vidéos, professionnelles et amateures, existent et soient vues : elles nous protègent.
Ces images sont vitales pour qu’un jour, il ne soit plus nécessaire de les produire.
Crédit Photos : Arnaud Canard
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Auteur: Attac France