Moteurs de recherche et IA : à la recherche de l’aiguille dans la botte de Data.

[Article initialement rédigé en Décembre 2023. Il a ensuite failli devenir un petit chapitre de mon dernier bad seller dont il est toujours possible de faire un best-seller 😉 Et puis finalement non. Mais aujourd’hui il le complète utilement sur l’un des aspects que je ne traite pas ou très peu dans “Les IA à l’assaut du cyberespace“, à savoir l’utilisation des artefacts génératifs par et dans les moteurs de recherche. Toute une partie de ce billet a été écrite et actualisée ces derniers jours – Août 2024. Comme il est un peu long je vous donne un rapide résumé de son objet : tenter de mesurer et de comprendre ce que change l’intégration des résultats de recherche sous la forme de “générations de textes” dans nos pratiques informationelles et dans cette fameuse “écologie cognitive” que j’interroge sur ce blog depuis presque 20 ans. Spoiler Alert : ça change pas mal de choses, et pas forcément dans le bon sens.]

“Qui est [votre nom ici] ?”

C’est l’une des questions presque stéréotypiques que l’on se plaît à poser à chaque irruption d’outil ou de technologie nouvelle : “Qui est [votre nom ici] ?”

A l’époque des moteurs de recherche ces requêtes auto-centrées avaient même un nom, une catégorie d’appartenance : on parlait de “vanity searching” ou “d’egosurfing” à l’image lointaine des vanités en peinture comme autant de “représentations allégoriques de la fragilité de la vie humaine et de la fatuité de ce à quoi l’être humain s’attache durant celle-ci.” Et certains de faire métier ou ambition de la version Wish de la gloire à savoir le “personal branding”.

L’arrivée de ChatGPT et de l’ensemble des autres artefacts génératifs nous vît collectivement nous astreindre une fois de plus à, non pas nous connaître nous-mêmes comme le recommandait l’antique sagesse Socratique, mais à connaître ce que les autres connaissaient de nous. Et nous…

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Auteur: Olivier Ertzscheid