Motions contre la réforme des retraites (2023)

Personnels et étudiant·es de l’enseignement supérieur et de la recherche se mobilisent depuis le début de l’année pour nos retraites, à côté de nombreux autres secteurs en lutte. Avec nos propres modes d’action, que la rédaction de nombreuses motions permet aussi de faire connaître au-delà de nos collectifs locaux ! Voici une petite sélection non-exhaustive, piochées notamment sur la liste mobilisationemploiesr(at)framalistes.org. N’hésitez pas à les partager largement !

  • Pouchet – site du CNRS
  • Université Paris Cité, UFR IHSS et GHES
  • Université Paris Est-Créteil, Conseil académique
  • Université Paris Nanterre
  • Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis
  • Université de Poitiers, UFR Sciences Humaines et Arts (SHA)
  • Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (filière Sociologie et laboratoire Printemps)
  • Motion des membres du Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (LARHRA)
  • Motion du Séminaire Citindus (citoyenneté industrielle)
  • Motion de l’assemblée générale des personnels de l’enseignement supérieur et de la recherche d’Île-de-France du 30 mars
  • Motion du CRESSPA
  • Extrait de compte-rendu de l’AG des personnels de P8, « la flamme des luttes »

Motion de l’AG des personnels de Pouchet

9 mars 2023

Nous, personnels du site Pouchet, exprimons notre opposition résolue au projet de réforme des retraites du gouvernement prévoyant l’allongement à 43 années de cotisations pour une pension à taux plein, le recul de 62 à 64 ans comme âge minimal de départ, et la possibilité pour les fonctionnaires de repousser leur retraite à 70 ans (faisant peser de graves menaces sur les recrutements statuaires des prochaines années).

Comme pour tous les secteurs d’activité, c’est l’ensemble de la communauté académique qui est concernée par cette réforme des retraites : les personnels en tant qu’agents publics, quel que soit leur statut, fonctionnaires, contractuels ou vacataires, Biatss, ingénieur.es et technicien.nes, doctorant.e.s et docteur.e.s sans poste, enseignant.e.s ou enseignant.e.s-chercheur.se.s, ainsi que les étudiant.e.s en tant que futurs salarié.e.s. Or, cette réforme est injuste à double titre. D’une part, le gouvernement a fait le choix d’un allongement de la durée de cotisation et ainsi d’un recul de l’âge légal de départ, en balayant toutes les autres pistes de financement. D’autre part, cette réforme revient à pénaliser davantage encore les classes populaires, les travailleur.se.s les plus…

La suite est à lire sur: universiteouverte.org
Auteur: hkhugo