Mpox : les pays africains ont déjà vaincu des épidémies : voici ce qu’il faut faire

À peine plus d’un an après que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré que la variole n’était plus un problème de santé publique de portée internationale, celle-ci refait parler d’elle. Cette fois-ci avec une diversité de variantes, de nouveaux modes de transmission et de nouvelles populations infectées.

Dans cet entretien, Oyewale Tomori, professeur de virologie, explique pourquoi la déclaration du mpox comme urgence de santé publique est liée à l’incapacité des gouvernements africains à financer correctement les activités de surveillance de la maladie et à créer un environnement propice au travail de leurs agents de santé expérimentés. Il nous éclaire également sur ce qu’il faut faire pour stopper une épidémie, comme cela a déjà été réussi par le passé.

Quels sont les conseils de l’OMS sur la gestion du mpox ?

Le Cadre stratégique 2024-2027 de l’OMS pour l’amélioration de la prévention et de la lutte contre le mpox souligne la nécessité pour les pays de prendre des mesures immédiates pour veiller à ce que les mesures de surveillance, de dépistage, de traitement et de vaccination soient mises en place et intégrées à d’autres programmes de santé.

Il s’agit notamment de la surveillance des maladies, des services de santé sexuelle, de la communication sur les risques et de l’engagement communautaire, des soins de santé primaires, de la vaccination et d’autres services cliniques.

Le contrôle et l’endiguement de la flambée épidémique multi-pays de 2022-2023 en l’espace d’un an dans les pays non endémiques en dehors de l’Afrique ont été réalisés grâce à une combinaison de mesures :

  • la surveillance (détection et confirmation en laboratoire des cas, recherche des contacts);

  • l’isolement des cas;

  • la protection et le contrôle de l’infection;

  • la vaccination ciblée des personnes à haut risque.

Depuis plus d’un demi-siècle, les professionnels de la santé africains luttent contre…

La suite est à lire sur: theconversation.com
Auteur: Oyewale Tomori, Fellow, Nigerian Academy of Science