Nahel : l’enquête confirme que les policiers ont menti

Florian Menesplier, le policier qui a exécuté Nahel à Nanterre le 27 juin dernier, est un agent de la compagnie motocycliste des Hauts-de-Seine. Il avait été décoré par Didier Lallement pour la répression du mouvement des gilets jaunes, et avait fait ses classes dans plusieurs brigades d’intervention ultra-violentes, notamment la CSI 93 mise en cause dans de nombreuses affaires de violences et d’extorsion, ainsi que la Brav-M, escadron de choc de la police parisienne. Il a été remis en liberté en novembre et possède désormais une véritable fortune grâce à une cagnotte lancée par l’extrême droite.

L’enquête qui vient d’être révélée décrit les dernières minutes de la vie de Nahel : celle d’une agression délibérée du jeune conducteur, d’une mise à mort et des mensonges des policiers pour se couvrir.

Une voiture qui «fonçait» sur les policiers ?

Immédiatement après avoir tué Nahel, Florian Menesplier et son complice ont assuré que le véhicule leur «fonçait dessus» au moment du tir et qu’ils avaient donc défendu leur vie. Ils ne savaient pas encore que la scène avait été filmée. Après analyse approfondie des différentes images, les juges d’instruction estiment qu’on «ne voit à aucun moment le véhicule dévier sur la gauche au moment où il redémarre» et donc qu’il n’y avait aucune raison de tirer. Pour eux, le policier «n’est pas directement menacé».

Pour un fonctionnaire assermenté, le fait de mentir dans un procès verbal est en principe un crime passible de la Cour d’Assise.

Coups de crosse

Le passager l’avait raconté juste après le drame : le policier aurait frappé le jeune Nahel à coups de crosse à l’intérieur même de l’habitacle. Une agression violente, illégale, qui peut faire paniquer un conducteur au volant et créer un incident dangereux. Cinq témoins ont confirmé ces coups, dont «trois témoins directs qui ne connaissaient pas du tout Nahel».

Florian…

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Auteur: B